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Le Mois d’Août au Potager

Jardiner avec les Saisons : Conseils de Permaculture du Mois d’Août

Bienvenue dans notre guide dédié au mois d’août en permaculture ! En cette période estivale, le Conservatoire poursuit son engagement pour la valorisation des variétés anciennes et la promotion des principes de la permaculture. Pour ce mois, nous mettons à l’honneur une association étonnante : la Laitue Brune percheronne, l’Échinacée, et le Navet globe St Benoît. Découvrez une présentation détaillée de chaque plante, agrémentée d’un guide de culture complet pour tirer le meilleur de ces variétés. Ces légumes et fleurs, en plus d’apporter une diversité gustative, jouent un rôle essentiel dans la biodiversité et l’équilibre de votre jardin.

Août est un mois de foisonnement au potager. Les récoltes abondent et le jardinier permaculteur est souvent récompensé pour ses efforts des mois précédents. Cependant, la chaleur d’août peut aussi présenter des défis. De nombreux légumes, comme les laitues, ont tendance à monter en graine rapidement sous la chaleur. D’autres, comme le navet, peuvent développer un goût plus amer s’ils ne sont pas récoltés à temps.

La permaculture offre des solutions ingénieuses pour faire face à ces défis. Cultiver à l’ombre d’arbres fruitiers ou de plantes plus grandes, comme les tournesols, peut offrir un microclimat plus frais pour certaines plantes sensibles à la chaleur. En outre, le paillage est une technique indispensable en août, conservant l’humidité du sol et protégeant les racines de la chaleur excessive.

La saison est également propice à la préparation des semis d’automne et à la planification des cultures à venir. Tandis que vous savourez les abondantes récoltes d’août, n’oubliez pas de préparer votre potager pour les saisons à venir. Que vous fassiez des semis, que vous conserviez vos récoltes ou que vous planifiez la rotation de vos cultures, chaque action compte pour assurer la vitalité et la productivité de votre jardin.

L’astuce du mois

Le cœur de l’été, août, est une époque foisonnante pour les potagers. C’est le moment où les fruits de nos labeurs s’exposent dans toute leur splendeur. Mais que faire lorsque la profusion dépasse nos besoins immédiats ? La permaculture, en tant que philosophie de vie, nous incite à envisager l’autonomie alimentaire comme un moyen de réduire notre empreinte écologique.

Transformez votre surplus d’août en délices conservés pour l’hiver. Beaucoup, comme moi auparavant, sont réticents à l’idée de faire des conserves, croyant que cela requiert trop de temps, d’énergie et de complexité. Pourtant, une méthode simplifiée m’a été révélée, et quelle révélation !

Pour une délicieuse sauce tomate ou une ratatouille maison, commencez par hacher vos légumes. Dans une grande marmite, combinez-les avec des herbes de Provence et un peu de vinaigre pour la conservation. Une heure de mijotage suffit. Entre-temps, stérilisez vos bocaux en les plongeant dans de l’eau bouillante. À l’aide d’un entonnoir adapté, remplissez-les de votre préparation, fermez et retournez-les pour sceller la magie. Une fois refroidis, ils sont prêts à être rangés. Ainsi, vous capturez l’essence de l’été pour les mois plus froids.

Mais n’oubliez pas que le potager ne se repose pas après août ! En fonction de votre climat, vous pouvez envisager des semis d’automne. Dans les climats doux, des légumes tels que la mâche, la roquette ou le radis noir peuvent être semés en fin d’été pour une récolte progressive pendant l’hiver. Et même pour ceux dans des régions plus froides, certains légumes rustiques, comme certaines chicorées anciennes, peuvent braver le froid. Si vous disposez d’une serre, elle deviendra votre alliée pour des semis d’épinards et de cressons. Enfin, n’omettez pas de planter des arbustes fruitiers et fraisiers pour une récolte juteuse l’année suivante.

En permaculture, chaque mois apporte ses trésors et ses défis. En août, profitons de l’abondance tout en préparant l’avenir.

Ma combinaison de plantes : Décryptage botanique

Navet globe St Benoît – Laitue Brune percheronne – Échinacée Purpurea

Le Navet Globe Saint-Benoît : Le trésor oublié des vallées tempérées

Nom latin :   Brassica rapa

Famille : Brassicacée

Origine :  Saint-Benoît-sur-Loire

Partie utilisée : racine, feuilles

Dans les terres paisibles de Saint-Benoît-sur-Loire, se cache une pépite botanique, le Navet Globe Saint-Benoît. Bien que peu connu de nos jours, il a autrefois été le pilier alimentaire des habitants de cette région, fièrement présenté sur les marchés locaux.

Ce navet, doté d’une belle racine ronde, blanche, rehaussée d’une teinte violette au collet, est en réalité le descendant prestigieux du « Navet de Bency », fruit d’une longue tradition de sélection paysanne. Son allure est complétée par des feuilles vertes oblongues soutenues par des tiges au pétiole élancé.

Une de ses particularités les plus remarquables est sa capacité à s’adapter à toutes les saisons. Il est ainsi possible de le semer du printemps à l’automne, profitant de sa chair blanche, ferme et doucement sucrée, tout au long de l’année. Lorsque vient le froid, le Navet Globe Saint-Benoît affiche une résilience impressionnante. Comme bon nombre de ses cousins légumes-racines, il a été prisé par les jardiniers des temps anciens pour sa longévité, se conservant aisément en cave pendant les mois d’hiver.

Historiquement, le navet, originaire des régions tempérées, était souvent désigné sous le nom de « rave ». En tant que nourriture essentielle pour les paysans, il était incontournable, succédant souvent aux moissons dans les chaumes.

Mais ce n’est pas seulement en tant que source de nourriture que le navet était valorisé. Il servait de fourrage pour les animaux et jouait un rôle majeur en tant que plante médicinale. Sa racine, par exemple, était couramment utilisée en décoction pour apaiser diverses affections.

Aujourd’hui, avec la résurgence de la permaculture, le navet, riche en magnésium, calcium et phosphore, retrouve sa place privilégiée dans nos jardins. Ses substances soufrées, outre le fait de lui conférer une saveur unique, renforcent également notre organisme.

En cuisine, le Navet Globe Saint-Benoît révèle toute sa splendeur. Qu’il soit préparé en gratin, en purée, sauté ou râpé, il séduit par sa texture délicate et sa saveur inimitable. Il est le témoin d’une époque révolue, mais qui mérite d’être redécouverte et célébrée.

Le Navet Globe Saint-Benoît : Gardien de la Biodiversité et du Cycle Naturel

Au cœur de nos jardins, les plantes s’épanouissent, témoignant de la richesse et de la diversité de la nature. Parmi ces joyaux verts, le Navet Globe Saint-Benoît occupe une place spéciale, tant pour ses bienfaits culinaires que pour son rôle dans le maintien de la biodiversité.

Cultivé généralement comme une plante annuelle, le navet St-Benoît est en réalité une plante bisannuelle. Ceux qui ont choisi de laisser ce légume en terre pendant les mois froids d’hiver auront la chance d’assister à un spectacle naturel au printemps. Une hampe florale s’élève fièrement, annonçant la formation prochaine de graines.

Les fleurs du navet, issues de la famille des brassicacées, sont de véritables aimants pour les pollinisateurs. Bourdons, abeilles et autres insectes butineurs s’y attardent, contribuant ainsi à la pollinisation et au maintien de la biodiversité dans nos jardins. Mais la nature ne s’arrête pas là. Une fois les siliques de graines arrivées à maturité, elles deviennent une source de nourriture inestimable pour les oiseaux. Ces graines, en plus d’offrir un festin à nos amis à plumes, peuvent également être récoltées pour enrichir nos collections de semences.

Laisser certains légumes suivre leur cycle naturel est une pratique à la fois économique et écologique. Non seulement ils offrent généreusement des graines de qualité pour les prochaines saisons, mais ils jouent également un rôle primordial dans la conservation de la biodiversité. Dans un monde où l’équilibre écologique est de plus en plus précaire, des gestes aussi simples que de laisser quelques navets fleurir et fructifier peuvent avoir un impact positif sur l’environnement qui nous entoure.

Ainsi, le Navet Globe Saint-Benoît, en plus de ses saveurs délicates, nous rappelle l’importance de respecter le rythme de la nature, et d’en être de véritables gardiens.

Laitue Brune Percheronne : L'héritage Parisien des Légendes Vertes

Nom latin : Lactuca sativa

Famille : Astéracée

Origine : France

Parties utilisées : feuilles, fleurs, graines

La laitue Brune Percheronne est bien plus qu’une simple variété de laitue. Elle est un véritable vestige de l’histoire agricole française, une légende oubliée qui a autrefois régné en maître sur les marchés parisiens. Émergeant dans les annales des semenciers au tournant du XXe siècle, elle était une reine parmi les laitues, vantée pour sa résistance estivale et sa saveur exceptionnelle.

C’est une laitue de stature imposante, avec une grande pomme arrondie qui donne l’impression d’un château fortifié. Ses feuilles, d’un vert profond et ornées de reflets roux, sont à la fois robustes et délicates. Leurs couleurs évoquent une force tranquille, révélant sa capacité à résister aux rigueurs des saisons, que ce soit les chaleurs estivales ou les frimas hivernaux.

Mais que serait un nom sans une histoire ? À l’origine, elle était connue sous l’appellation de “laitue brune percheronne à graine noire”. Et bien que tombée dans l’oubli en France pendant des décennies, c’est la Suisse qui l’a préservée, permettant son retour triomphant dans les potagers français. Son histoire et sa saveur ont conquis le cœur des gastronomes et des agriculteurs visionnaires cherchant à redécouvrir le charme des variétés anciennes.

Les racines de la laitue s’étendent profondément dans l’histoire de l’humanité. Les ancêtres des laitues que nous consommons aujourd’hui sont originaires des régions tempérées d’Europe et d’Asie, et ont été appréciées par nos lointains ancêtres pour leur huile et leurs propriétés médicinales. Les anciens Égyptiens, par exemple, cultivaient des laitues non pas pour leurs feuilles, mais pour l’huile extraite de leurs graines.

Grâce à des générations de jardiniers et de maraîchers dévoués, la laitue sauvage a été transformée, éliminant son amertume naturelle et ses poils irritants. De ces efforts soutenus est née une richesse de variétés, dont la Brune Percheronne est un joyau inestimable.

Au-delà de sa saveur, cette laitue est un trésor nutritionnel. Les légumes anciens, tels que la Brune Percheronne, sont des mines de nutriments. Une salade de Brune Percheronne est une invitation à la santé : elle est riche en minéraux essentiels et en vitamines, apportant à notre corps une multitude de bienfaits. Les Romains, dans leur grande sagesse, la consommaient pour stimuler leur appétit, et ses propriétés médicinales ont été exploitées pour apaiser de nombreux maux.

Lorsqu’elle est servie, la Laitue Brune Percheronne est la star de la table. Sa texture croquante et sa saveur riche sont mises en valeur par une simple vinaigrette. Elle apporte une touche d’élégance à chaque plat, rappelant les repas d’été sous le ciel parisien d’autrefois.

La Laitue Brune Percheronne : Une Alliée pour la Biodiversité

Dans le ballet de la nature, chaque plante, chaque animal joue un rôle essentiel pour maintenir l’harmonie de l’écosystème. Au cœur de ce ballet, la Laitue Brune Percheronne, avec sa majestueuse montaison, joue une partition inattendue mais cruciale pour la biodiversité de nos jardins.

Les jardiniers, avec leur main verte et leur amour pour la nature, savent qu’un jardin est bien plus qu’un simple lieu de culture. C’est un écosystème miniature, un havre de vie où chaque élément s’imbrique parfaitement dans un puzzle complexe. Et parmi ces pièces, la Laitue Brune Percheronne est un véritable trésor pour la biodiversité.

Quand vient le temps de la montaison, ses graines dorées deviennent une véritable aubaine pour nos amis à plumes. Mésanges, pinsons, chardonnerets et bien d’autres trouvent en ces graines une source de nourriture inestimable. Attirés par cette manne, ils s’installent, chantent et établissent leurs nids, créant un spectacle quotidien pour le jardinier observateur.

Mais leur présence n’est pas qu’un simple plaisir pour les yeux et les oreilles. Ces oiseaux remplissent un rôle écologique crucial. Ils contribuent à réguler les populations d’insectes ravageurs, préservant ainsi l’équilibre délicat du jardin. De plus, leurs chants et leurs mouvements animent le jardin, apportant gaieté et vie.

En laissant quelques Laitues Brune Percheronne réaliser leur cycle complet, sans les récolter trop tôt, vous offrez un refuge à la faune ailée et contribuez activement à enrichir la biodiversité de votre environnement. Cette démarche s’inscrit dans une perspective plus large de jardinage respectueux et durable, où chaque plante a son rôle à jouer et chaque créature est la bienvenue.

L'Échinacée Purpuréa : L’Héritage du Hérisson des Plaines

Nom latin : Echinacéa purpurea 

Famille : Astéracée

Origine : Etats-Unis, Centre et Est d’Amérique du Nord

Partie utilisée : racines, fleurs

L’Échinacée Purpuréa, une étoile au milieu des astéracées, séduit les amoureux des jardins non seulement par sa beauté remarquable, mais aussi par ses bienfaits innombrables, souvent sous-estimés. Appréciée des Amérindiens pour ses vertus médicinales, cette plante majestueuse possède une histoire riche qui mérite d’être contée.

La vaste famille des astéracées englobe des plantes aussi variées que les marguerites et les tournesols, ainsi que des légumes populaires tels que la laitue et l’artichaut. C’est parmi cette riche diversité que l’Échinacée Purpuréa trouve sa place, étendant ses longs pétales roses comme pour saluer le soleil.

Originaire des immenses plaines d’Amérique, l’échinacée était autrefois un trésor des peuples autochtones, utilisée pour remédier à divers maux. Les fouilles archéologiques ont ainsi mis au jour des semences de cette plante, datant du XVIIe siècle, sur des sites autrefois fréquentés par le peuple Sioux Lakota.

L’Échinacée Purpuréa, ou échinacée pourpre, est sans doute la plus célèbre parmi les neuf espèces qui composent ce genre. Résiliente et rustique, elle triomphe des hivers les plus rigoureux, résiste à la canicule et s’acclimate aux divers types de sol. Elle s’épanouit ainsi dans de nombreux jardins français, se dévoilant chaque été avec ses éblouissantes fleurs.

Son nom, emprunté au grec et signifiant “hérisson”, fait référence à son cœur hérissé qui, lorsqu’il sèche à l’approche de l’automne, évoque l’aspect d’un petit hérisson. Ces tiges séchées, en plus d’offrir un spectacle hivernal captivant, sont souvent utilisées dans la confection de bouquets secs, ajoutant une touche d’originalité à nos intérieurs.

Mais au-delà de sa beauté, l’Échinacée Purpuréa renferme des vertus médicinales exceptionnelles. Si les Amérindiens la préconisaient pour une variété de maux, c’est en Allemagne qu’une grande partie de la recherche scientifique sur cette plante a été menée, confirmant ainsi ses bienfaits sur le système immunitaire, entre autres. Aujourd’hui reconnue par l’Organisation mondiale de la santé pour ses multiples propriétés, cette plante continue d’inspirer et de bienfaire.

Que vous décidiez de la consommer en infusion douce ou en décoction revigorante, l’échinacée vous apporte une dose de bien-être, tout en sublimant votre jardin par sa présence lumineuse. Elle est un rappel vivant de la manière dont la beauté et l’utilité peuvent se conjuguer dans la nature, et de l’importance de préserver ces trésors ancestraux pour les générations futures.

L’Echinacea Purpurea : Un Trésor pour la Biodiversité

Bien plus qu’une simple fleur ornementale, l’Échinacée Purpuréa est un véritable don de la nature pour la biodiversité. En plus de ses remarquables bienfaits pour la santé humaine, elle joue un rôle crucial pour de nombreux habitants de nos jardins.

Tout commence avec les abeilles, papillons et autres insectes pollinisateurs qui, attirés par sa teinte pourpre brillante et son doux parfum, y trouvent une source riche et généreuse de nectar. À une époque où la disparition des pollinisateurs est une préoccupation grandissante, planter de l’échinacée est un geste simple mais efficace pour soutenir ces petites créatures si vitales. De plus, en tant que plante mellifère, elle joue un rôle crucial dans la production de miels délicieux et aromatiques.

Mais le rôle de l’Échinacée ne s’arrête pas là. Une fois la saison des floraisons terminée, ses fleurs laissent place à des graines, les akènes, qui se transforment en festin pour nos amis ailés. Pinsons, chardonnerets, mésanges et d’autres encore se délectent de ces petites graines riches en nutriments durant les mois froids, trouvant dans nos jardins un garde-manger bienvenu lorsque la nourriture se fait plus rare.

Laisser les fleurs d’échinacée en place après leur floraison est donc une manière simple et esthétiquement plaisante de soutenir la biodiversité locale. Le spectacle des oiseaux se régalant des graines en hiver est une merveilleuse récompense pour le jardinier patient.

Ainsi, en choisissant d’intégrer l’Échinacée Purpuréa à votre jardin, non seulement vous embellissez votre espace, mais vous contribuez activement à l’équilibre délicat de l’écosystème local. Une fleur, une multitude de vies. Voilà le pouvoir incroyable de la nature, et de l’Échinacée en particulier. Alors, pourquoi ne pas faire ce petit geste pour la planète en plantant cette fleur généreuse et bienveillante ?

Navet Globe Saint Benoît, Laitue Brune Percheronne et Echinacea Purpurea : Votre Guide de Culture à la Maison

Le cœur de l’été bat à son plein, mais cela ne signifie pas que votre jardin a terminé son travail pour la saison. Il est encore temps de penser à cultiver le Navet Globe Saint Benoît, la Laitue Brune Percheronne et l’Échinacée Pourpre.

Pour le Navet Globe Saint Benoît, prévoyez un endroit ensoleillé. Ces navets, tendres et délicats, aiment un sol riche en humus. Bien que résistants à la chaleur, ils apprécieront un arrosage régulier pour assurer une croissance constante et éviter une saveur trop piquante. Semer directement en place en espaçant bien chaque graine, et vous pourriez être surpris par une récolte abondante à l’automne.

Quant à la Laitue Brune Percheronne, cet héritage de la tradition potagère aime un endroit mi-ombragé, surtout pendant les heures chaudes de l’été. Un sol riche et bien drainé est un must. N’oubliez pas de pailler autour de la laitue pour garder le sol frais. En l’arrosant bien et en lui offrant un peu d’ombre, vous serez récompensé par des feuilles tendres et savoureuses.

L’Échinacée Pourpre, en revanche, est une robuste native des grandes plaines américaines. Pour lui offrir un chez-soi dans votre jardin, choisissez un endroit ensoleillé. Elle adore les sols bien drainés. Une fois établie, cette merveilleuse plante médicinale est plutôt tolérante à la sécheresse. Ses éclatantes fleurs pourprées attireront non seulement votre regard, mais aussi celui des pollinisateurs de juillet à l’automne.

Guide de culture du Navet Globe Saint Benoît

Semis : Février-Juin / Mi-Août-Septembre

Récolte : Juillet-Octobre

Cycle de vie du Navet Globe Saint Benoît

Le Navet Globe Saint Benoît est un légume des quatre saisons. Il peut être semé de février à octobre, le rendant extrêmement flexible pour les jardiniers. Sa robustesse lui permet de bien résister aux variations de température, que ce soit la fraîcheur du printemps, la chaleur de l’été ou la douceur automnale.

Sa résistance ne s’arrête pas là. Ce navet supporte remarquablement bien le froid. Ainsi, même après les semis tardifs, il peut rester en terre et être récolté jusqu’à l’apparition des premières gelées de l’hiver.

Pour une germination réussie, le Navet Globe Saint Benoît préfère des températures modérées, oscillant entre 15 à 18 °C. Les températures trop élevées, dépassant les 25°C, peuvent entraver la levée des semis. Il est donc essentiel de surveiller les températures pendant la période de germination, en particulier pendant les mois les plus chauds de l’année.

Les bons voisins du Navet Globe Saint Benoît

La permaculture et la culture associée sont d’excellentes méthodes pour optimiser la santé et le rendement de vos cultures. Voici comment le Navet Globe Saint Benoît peut bénéficier de ces associations bénéfiques :

Laitues : Une association printanière ou automnale avec les laitues permet une optimisation de l’espace et une croissance harmonieuse de ces deux légumes.

Pois : Au début de la saison, placez les navets St Benoît à côté des pois. Cette proximité favorise une interaction positive, chaque plante soutenant la croissance de l’autre.

Épinards : Ces légumes-feuilles sont d’excellents voisins pour le navet. Leur croissance compacte offre une couverture du sol qui aide à maintenir l’humidité tout en décourageant les mauvaises herbes.

Haricots : Ces légumineuses enrichissent le sol en azote, élément essentiel pour la croissance vigoureuse du navet.

Tomates : Ces plantes jouent un rôle de protecteur pour le Navet Globe Saint Benoît. Leur présence peut dissuader la mouche du chou, un ravageur courant du navet.

Radis : Semer des graines de navet et de radis ensemble peut aider à augmenter la teneur en azote du sol. De plus, les radis, qui germent et poussent rapidement, peuvent marquer l’endroit des semis et aider à prévenir la compaction du sol.

Trèfle : Cette légumineuse est réputée pour sa capacité à fixer l’azote de l’air dans le sol. En semant du trèfle avec le Navet Globe Saint Benoît, vous pouvez améliorer la fertilité du sol tout en offrant une couverture végétale bénéfique.

En respectant ces associations, le Navet Globe Saint Benoît prospérera dans votre jardin, produisant des légumes sains tout en aidant à soutenir la croissance des plantes voisines.

Combattre les nuisibles et maladies 

Les Navets Globe Saint Benoît, tout comme d’autres légumes de la famille des brassicacées, ont leurs propres défis en matière de nuisibles et de maladies. Voici quelques conseils pour assurer une culture saine :

L’attaque des altises :

Durant les périodes chaudes, ces petits insectes sauteurs s’en prennent volontiers aux navets. Pour les décourager, privilégiez un emplacement ombragé pour votre culture, en particulier pendant les mois les plus chauds. L’humidité et l’ombre dissuadent les altises de s’installer.

La mouche du chou :

Ce nuisible est particulièrement gênant car il pond ses œufs à la surface des racines des navets. 

Préparations naturelles pour repousser les nuisibles

Pour prévenir cette attaque ou la traiter, voici deux remèdes naturels :

Décoction d’absinthe :

  • Prenez 300g d’absinthe fraîche ou 30g sèche.
  • Hachez finement la plante pour maximiser l’extraction des composés actifs.
  • Trempez la plante dans 1 litre d’eau de pluie ou de source pendant une journée.
  • Portez le tout à ébullition puis laissez mijoter 20 minutes à feu doux.
  • Laissez refroidir avant de filtrer.

Utilisez cette décoction non diluée pour arroser le sol en prévention, ou directement sur les plantes atteintes. Si les nuisibles persistent, renouvelez une fois par semaine.

Infusion de rhubarbe :

  • Utilisez 500g de feuilles et tiges de rhubarbe pour 3 litres d’eau.
  • Hachez les éléments végétaux.
  • Mettez-les dans un récipient non métallique et versez l’eau bouillante dessus.
  • Couvrez et laissez infuser jusqu’à refroidissement, puis laissez reposer 24 heures.
  • Filtrez la préparation.

Pulvérisez l’infusion non diluée directement sur le sol ou sur les plants en présence de larves. Comme pour la décoction d’absinthe, une application hebdomadaire peut être nécessaire.

Prévention supplémentaire :

Évitez d’utiliser du fumier trop frais pour ne pas attirer la mouche du chou. Pour la repousser, pensez à associer votre culture de navets avec des plants de tomates. De plus, déposer quelques tiges de tanaisie, d’absinthe ou de livèche autour de votre parcelle de navets peut aider à éloigner ce nuisible.

Infusion d’ail :

L’ail est connu pour ses propriétés répulsives contre un grand nombre de nuisibles. Cette infusion est particulièrement efficace pour repousser les pucerons, acariens et autres insectes suceurs, ainsi que pour prévenir les attaques fongiques.

Préparation :

  • Prenez environ 5 à 6 gousses d’ail pour un litre d’eau.
  • Écrasez les gousses d’ail ou hachez-les grossièrement.
  • Mettez l’ail écrasé dans un récipient non métallique.
  • Versez un litre d’eau de pluie ou de source bouillante sur l’ail.
  • Laissez infuser pendant 24 heures.
  • Filtrez la préparation pour retirer les morceaux d’ail.

Utilisation :

Pulvérisez l’infusion non diluée directement sur les feuilles des plantes, en veillant à bien couvrir à la fois la face supérieure et la face inférieure des feuilles. L’odeur forte de l’ail repoussera bon nombre de nuisibles. Répétez l’application une fois par semaine et après chaque pluie pour une protection optimale.

Quelle version du navet devriez-vous planter ?

Découvrez le Navet Globe Saint-Benoît, une variété ancienne et résistante en provenance de Saint-Benoît-sur-Loire. Avec sa peau blanche et son collet violet, ce navet se distingue non seulement par sa beauté, mais aussi par sa qualité exceptionnelle. Malgré son absence mystérieuse des archives de l’URGC, sa préservation est assurée grâce aux efforts du Conservatoire des Mille Variétés Anciennes, en collaboration avec l’URGC. Si l’idée de cultiver une variété historique vous séduit, envisagez d’ajouter le Navet Globe Saint-Benoît à votre potager. Vous pouvez obtenir des graines via le site du Conservatoire des Mille Variétés Anciennes en suivant ce lien : Navet Globe Saint Benoît

Guide de plantation du Navet Globe Saint Benoît

Préparatifs pour la plantation

Pour cultiver de succulents Navets Globe Saint-Benoît, le semis direct est recommandé entre février et septembre. En début de saison, la levée est plus lente ; il serait judicieux de les semer sous des abris comme des châssis ou des tunnels. La température idéale pour favoriser une germination efficace est de 20 °C.

Il est essentiel de choisir un emplacement bénéficiant d’un ensoleillement suffisant. Toutefois, en période estivale, préférez un coin mi-ombragé pour protéger vos navets des fortes chaleurs.

La rapidité de leur croissance influence leur tendreté. Assurez-vous donc de leur offrir un sol léger, enrichi en humus, et bien drainé tout en conservant l’humidité. Vous pourriez envisager de les semer sur un terrain préalablement amendé pour une autre culture.

Si votre sol est sec ou calcaire, deux ennemis des navets, pensez à les planter sur des billons enrichis de compost bien décomposé. Cela les aidera à se développer de manière optimale et à vous offrir une récolte généreuse. 

Semis en pleine terre

Lorsque vous semez vos Navets Globe Saint-Benoît en ligne, commencez par tracer un sillon d’environ 1 cm de profondeur et de largeur avec une serfouette. Assurez-vous que chaque sillon soit espacé d’au moins 20 cm des autres.

Déposez ensuite les graines dans le sillon sans les serrer trop étroitement. Une fois les graines en place, recouvrez-les délicatement de terre. Pour assurer un bon contact entre les graines et le sol, tassez doucement à l’aide du dos d’un râteau. Pour finir, arrosez délicatement les graines à l’aide d’un arrosoir équipé d’une pomme fine pour éviter de déplacer les graines.

Entretien du Navet Globe Saint Benoît

Une fois que vos Navets Globe Saint-Benoît présentent deux vraies feuilles, il est temps d’éclaircir le semis. Pour permettre à chaque navet de se développer correctement, éliminez les plants les plus faibles ou trop proches les uns des autres, en conservant un espacement d’environ 10 à 15 cm entre chaque plant.

Le Navet Globe Saint-Benoît est sensible à la sécheresse. Pour s’assurer qu’ils restent tendres et ne deviennent pas fibreux, il est crucial d’arroser régulièrement, surtout en période de faible pluviométrie.

En début de croissance, un binage léger favorisera le développement des racines en aérant le sol. Par la suite, appliquer un paillis d’une épaisseur de 2 à 3 cm aidera à conserver l’humidité du sol, tout en protégeant vos navets des mauvaises herbes.

Récolte du Navet

Le moment de savourer les fruits de votre travail est venu avec la récolte des Navets Globe Saint-Benoît. En général, comptez 2 à 4 mois après semis pour une récolte optimale. Pour assurer la fraîcheur et la saveur du navet, récoltez au fur et à mesure de vos besoins.

Les températures élevées peuvent affecter la qualité du navet en le rendant creux. Pour contrer cela, privilégiez la récolte des navets jeunes, avant qu’ils n’atteignent leur pleine maturité. L’idéal serait qu’ils soient de la taille d’une balle de tennis.

Pour ceux qui attendent la récolte d’automne, n’oubliez pas de les retirer du sol avant l’arrivée des premières gelées intenses. Une fois sortis de terre, les Navets Globe Saint-Benoît se conservent aisément pendant 4 à 5 mois, soit en silo ou en cave.

Pour extraire vos navets du sol, utilisez une fourche-bêche, en prenant soin de ne pas endommager la racine. Ensuite, retirez les feuilles en les tordant délicatement avec le poignet. Pour une conservation optimale, placez vos navets dans des caisses remplies de sable ou de tourbe. Stockez-les dans un lieu frais, protégé du gel, pour les déguster tout au long de l’hiver.

Guide de culture de la Laitue Brune Percheronne

Semis : Février-Septembre

Récolte : Avril-Novembre

Cycle de vie de la Laitue Brune Percheronne

La Laitue Brune Percheronne présente une adaptabilité étonnante tout au long des saisons. Sa culture complémentaire avec les navets globe St Benoît sous le couvert ombragé des échinacées en été est une merveilleuse stratégie. Quand l’été cède la place à l’automne et que les échinacées se retrouvent taillées, la laitue ainsi que les navets profitent pleinement des doux rayons automnaux.

Se semant de février à septembre, cette variété est particulièrement appréciée pour sa robustesse estivale, résistant à la chaleur intense et tardant à produire ses graines. Ses teintes pourpres ne sont pas qu’une simple beauté, elles témoignent également de sa capacité à braver le froid. Ainsi, cultivée sous abris, elle offre des récoltes jusqu’au cœur de l’hiver en décembre.

Un fait distinctif des laitues, et en particulier de la Brune Percheronne, est leur préférence pour une germination à des températures fraîches, idéalement entre 12 et 15°C. Il est crucial de noter que, par des températures dépassant les 20°C, la graine pourrait entrer en dormance. Ainsi, en pleine chaleur estivale, ne soyez pas surpris si vos semis restent inactifs. Il est conseillé de patienter ou d’ajuster vos périodes de semis en conséquence.

Les bons voisins de la Laitue Brune Percheronne

La Laitue Brune Percheronne est une compagne agréable au potager, s’associant harmonieusement avec un éventail diversifié de légumes. Grâce à leur croissance rapide, les laitues peuvent être judicieusement intercalées avec des légumes à développement plus lent. Elles cohabitent donc aisément avec les choux, les tomates, les betteraves, les céleris, les oignons et les poireaux, offrant ainsi une utilisation optimisée de l’espace.

Ces laitues se marient également bien avec les carottes, favorisant la croissance mutuelle. Les fèves, pois, haricots, concombres et melons sont d’autres voisins compatibles, enrichissant ainsi le tableau de diversité du jardin.

Un autre avantage est leur compatibilité avec les légumes qui ont un appétit vorace pour l’eau. En associant vos laitues à ces légumes assoiffés, elles bénéficieront également des arrosages réguliers. De plus, en les plantant sous l’ombre protectrice de légumes à grand développement, elles peuvent jouir d’un microclimat favorable, évitant ainsi le stress dû à une exposition directe au soleil.

Combattre les nuisibles et maladies de la Laitue Brune Percheronne

Les jeunes laitues, notamment la Laitue Brune Percheronne, peuvent être la cible privilégiée des gastéropodes, tels que les limaces et les escargots. Ces ravageurs semblent préférer les plants repiqués, qui subissent un stress lors de cette opération. En effet, les gastéropodes, étant principalement des décomposeurs, sont attirés par ces plantes en détresse.

Cependant, il existe plusieurs astuces naturelles pour protéger vos laitues de ces intrus gourmands :

  • Feuilles de fougère : Ces feuilles, lorsqu’elles sont disposées autour de vos plants de laitue, constituent une barrière naturelle contre les gastéropodes. Elles restent actives pendant plusieurs semaines et ont l’avantage supplémentaire de servir de paillage, conservant ainsi l’humidité du sol et protégeant vos plants.
  • La bourrache : Cette plante est un répulsif naturel pour les limaces et les escargots. En plantant de la bourrache autour de vos parterres de laitue, non seulement vous éloignerez ces nuisibles, mais vous bénéficierez également de ses atouts supplémentaires. La bourrache est une alliée précieuse au jardin, attirant de nombreux pollinisateurs. Ses fleurs, en plus d’être esthétiquement plaisantes, sont également comestibles. Avec une saveur rappelant celle de l’huître, elles agrémentent parfaitement les salades estivales.

Il est essentiel de privilégier des méthodes de lutte naturelle pour préserver l’équilibre de votre jardin et garantir la qualité de votre récolte.

Quelle version de la Laitue Brune Percheronne devriez-vous planter ?

Originaire de la Région Centre-Val de Loire, la Laitue Brune Percheronne est plus qu’une simple variété : c’est le témoignage vivant de l’héritage agricole de notre région. Elle se distingue non seulement par sa remarquable résistance à la montaison et aux fortes températures, mais également par sa saveur exceptionnelle et sa texture croquante. Cependant, comme de nombreuses variétés anciennes, la Laitue Brune Percheronne a failli disparaître face à la standardisation agricole. C’est là qu’intervient notre collaboration avec l’URGC (Union des Ressources Génétiques de la Région Centre). Cette alliance vise à redonner ses lettres de noblesse à cette laitue et à garantir sa sauvegarde pour les générations futures. Le Conservatoire des Mille Variétés Anciennes, soucieux de préserver la biodiversité agricole, a engagé une démarche active de conservation. Grâce à l’expertise de l’URGC, nous avons mis en place des programmes spécifiques de reproduction et de multiplication, assurant ainsi une disponibilité continue de cette variété pour tous les jardiniers et agriculteurs. L’objectif de cette collaboration est double : préserver la diversité génétique, tout en offrant aux amateurs et professionnels une variété adaptée aux conditions climatiques actuelles, et qui répond aux besoins des consommateurs en quête d’authenticité et de saveurs oubliées. Vous pouvez retrouver la Laitue Brune Percheronne et soutenir notre démarche sur le site du Conservatoire des Mille Variétés Anciennes. Chaque achat contribue directement à financer nos efforts de conservation et nos projets futurs avec l’URGC. Vous pouvez vous procurer des semences en suivant ce lien : Laitue Brune Percheronne

Guide de plantation de la Laitue Brune Percheronne

Préparatifs pour la Plantation 

La Laitue Brune Percheronne est une variété rustique et facile à cultiver. Elle s’épanouit dans presque tous les types de sols, mais elle a une préférence pour les terres fraîches et riches en humus. Cependant, il est conseillé d’éviter les sols excessivement amendés ou trop acides pour favoriser sa croissance optimale.

Lors des semis printaniers ou en fin de saison, optez pour un emplacement bien exposé au soleil. Cette exposition lumineuse est essentielle pour stimuler sa germination et sa croissance initiale. Cependant, pendant les mois chauds de l’été, il est préférable de la cultiver dans un espace ombragé pour retarder sa montaison.

La Laitue Brune Percheronne, avec ses nuances rouges, est non seulement esthétiquement plaisante mais également robuste face aux changements climatiques. Elle tolère les fortes chaleurs de l’été tout en étant résistante au froid, ce qui la rend idéale pour des récoltes jusqu’en décembre, surtout sous abri.

Il est important de garder à l’esprit que, contrairement à d’autres légumes, la laitue germe mieux à des températures plus fraîches, entre 12 et 15 °C. Si le thermomètre dépasse les 20°C, ne soyez pas surpris si la semence entre en dormance et retarde sa levée.

Semis en Pleine Terre 

À l’aide d’une serfouette, tracez un sillon d’1 cm de profondeur. Semez les graines, soit en ligne, soit par poquets de 3 ou 4 graines. Recouvrez doucement de terre, puis tassez légèrement avec le dos d’un râteau. Arrosez en douceur pour éviter de bouger les graines.

Dès que les plants ont 3 ou 4 feuilles, éclaircissez-les en gardant les plus vigoureux, en laissant 25 à 30 cm entre chaque. Les jeunes pousses éclaircies peuvent être replantées ailleurs, idéalement entre des légumes à croissance lente.

Note : Bien que le semis direct favorise une croissance robuste, ces plants sont vulnérables aux nuisibles et aux adventices. Une attention régulière est essentielle pour leur bon développement.

Semis sous abris

Pour préparer vos semis de laitue sous abris, optez pour un endroit bien éclairé où la température reste stable entre 12 et 18°C. Commencez par remplir une terrine ou une plaque alvéolée de terreau dédié aux semis. Si vous utilisez une plaque alvéolée, placez 2 ou 3 graines dans chaque alvéole, recouvrez-les légèrement et arrosez-les délicatement avec un arrosoir à pomme fine. Lorsqu’elles germent, conservez uniquement le plant le plus vigoureux de chaque alvéole. 

Si vous optez pour une terrine, semez les graines à la volée. Une fois levées, repiquez chaque jeune pousse individuellement, soit dans des petits godets ou retournez à une plaque alvéolée. Pendant le repiquage, il est judicieux d’humidifier le terreau pour faciliter l’extraction des germes. En utilisant un crayon, transplantez délicatement chaque germe dans le terreau humide, enfonçant jusqu’aux cotylédons.

Arrosez pour bien fixer. Lorsque vos jeunes plants affichent 4 ou 5 feuilles, il est temps de les transplanter au jardin, veillant à respecter un espacement de 25 à 30 cm entre chaque plant et en s’assurant que le collet reste bien au-dessus du sol, donnant l’impression de flotter légèrement.

Entretien de la Laitue Brune Percheronne

L’entretien de la Laitue Brune Percheronne varie selon la saison. En début de saison, quand les plants sont encore jeunes, un binage régulier peut favoriser leur croissance rapide, car il améliore l’aération et l’absorption de l’eau dans le sol. À ce stade, il est préférable de laisser le sol à nu pour qu’il puisse bénéficier du réchauffement naturel par les rayons du soleil printanier.

À mesure que l’été avance, les besoins en eau de la laitue augmentent considérablement. C’est alors le moment idéal pour pailler autour des plants. Le paillage aide à conserver l’humidité du sol, réduisant ainsi la fréquence d’arrosage nécessaire. Pour un arrosage optimal pendant l’été, optez pour un système d’aspersion qui hydrate de manière plus uniforme, ce dont la laitue a particulièrement besoin.

Récolte de la laitue Brune Percheronne

La Laitue Brune Percheronne offre une récolte optimale lorsqu’elle est fraîche et croquante. Idéalement, cueillez-la juste avant sa consommation pour garantir sa fraîcheur, ou optez pour une récolte matinale quand elle est encore gorgée de rosée. Contrairement à certaines variétés qui nécessitent une récolte complète, avec la Laitue Brune Percheronne, vous pouvez adopter une approche plus mesurée. Sélectionnez quelques feuilles, en privilégiant celles de l’extérieur, tout en laissant le cœur intact pour permettre à la plante de poursuivre sa croissance. 

Cette méthode vous garantit une production régulière tout au long de la saison. Et si vous avez la chance de disposer d’un abri, vous pouvez prolonger votre récolte jusqu’en décembre, offrant ainsi une source de verdure même lorsque la température baisse.

Guide de culture de l’Échinacée Pourpre

Semis : Mars-Juillet

Repiquage : Mars-Octobre

Floraisons : Juillet-Octobre

Cycle de vie de l’Échinacée

L’Échinacée pourpre, avec son explosion de floraison estivale et automnale, est une pièce maîtresse des jardins. Cette vivace robuste s’épanouit au fil des années, nécessitant un espace où elle peut grandir librement et déployer ses magnifiques pétales.

Même si elle est solide, son cycle de vie est ponctué par des moments clés. Le semis peut se réaliser du printemps à l’automne, à condition d’éviter les périodes de gel intense et de sécheresse excessive.

Une autre manière de multiplier l’Échinacée pourpre est la division de ses touffes. Cette opération est simplifiée par ses rhizomes aisément séparables. L’automne est la saison idéale pour cette division, d’autant plus que cette plante fleurit dès sa deuxième année de vie.

Une fois établie et bien ancrée dans le sol, l’Échinacée pourpre crée des bouquets denses et généreux, garantissant une profusion florale au fil des saisons.

Les bons voisins de l’Échinacée

L’Échinacée est une plante versatile et adaptable, ce qui la rend idéale pour une grande variété d’associations dans le jardin. Sa nature peu exigeante en matière d’entretien la rend compatible avec d’autres plantes qui partagent cette même simplicité. C’est le cas des achillées, dahlias, agastaches, lupins, rudbeckias et hémérocalles. Ces compagnons végétaux, avec leurs diverses formes et couleurs, permettent de créer des tableaux vivants d’une grande richesse visuelle.

La robustesse des tiges dressées de l’Échinacée, surmontées de fleurs solitaires, lui offre une grande résistance face aux intempéries, en particulier au vent. Cette particularité la rend idéale en association avec les graminées, qui, avec leur balancement au gré du vent, offrent un contraste dynamique à l’apparence statique de l’Échinacée.

En outre, l’Échinacée possède une grande tolérance aux racines d’autres plantes. Ce trait lui permet de prospérer même lorsqu’elle est plantée à proximité d’arbustes, ouvrant ainsi des possibilités d’aménagement paysager plus denses et diversifiées. Cet avantage est particulièrement utile dans les petits espaces ou les jardins où chaque centimètre est précieux.

Combattre les nuisibles et maladies de l’Échinacée

L’Échinacée pourpre, tout en étant une plante robuste et résiliente, n’est pas entièrement à l’abri des nuisibles. Durant son réveil printanier, ses feuilles jeunes et délicates deviennent la cible des limaces, ces gastéropodes gloutons qui peuvent entraver sérieusement son développement. Pour préserver ces jeunes plants, une surveillance accrue est de mise : les interventions manuelles tôt le matin ou tard le soir – moments de grande activité pour les limaces – sont particulièrement efficaces. Le simple geste de les chasser peut permettre à l’Échinacée de pousser sans encombre.

En guise de protection supplémentaire, envisagez l’utilisation de cloches durant la nuit. Ces abris temporaires offrent une barrière contre les limaces jusqu’à ce que les plantes atteignent un stade de croissance où elles deviennent moins vulnérables aux attaques.

Toutefois, une fois ce stade de jeunesse dépassé, l’Échinacée affiche une robustesse impressionnante. Elle résiste remarquablement bien aux maladies, au gel et à la sécheresse. Il se pourrait même que ses vertus médicinales, si bénéfiques pour l’homme, jouent un rôle dans sa propre défense contre les agressions extérieures. Cette plante, en plus d’embellir les jardins, démontre une fois de plus la formidable ingéniosité de la nature.

Quelle version de l’échinacée devriez-vous planter ?

L’Échinacée, également connue sous le nom de rudbeckie pourpre, est disponible en plusieurs variétés, chacune avec ses propres caractéristiques uniques. Pour faire le bon choix, il faut d’abord déterminer l’objectif de votre plantation. Si vous recherchez des propriétés médicinales, l’Échinacée purpurea est la plus couramment utilisée pour cet usage. Vous pouvez vous procurer des semences du Conservatoire en suivant ce lien : Echinacée Pourpre

Guide de plantation de l’Echinacea Purpurea

Préparatifs pour la plantation

L’Échinacée pourpre est une plante qui chérit la chaleur et la lumière du soleil. Pour lui offrir les conditions idéales, privilégiez un emplacement chaud et généreusement ensoleillé. Bien qu’elle s’accommode de diverses qualités de sol, allant de l’acide à l’alcalin, elle prospère particulièrement bien dans un sol profond, riche en humus et bien drainé. Si votre jardin comporte une légère inclinaison, c’est encore mieux pour elle ! Et pour ceux qui aiment les jardins d’intérieur ou les terrasses, l’Échinacée se plaît tout autant en pot.

Un point essentiel à surveiller est l’humidité stagnante au niveau de ses racines. Ses rhizomes délicats sont sensibles à l’excès d’eau, et une inondation pourrait lui être fatale. Dans le cas d’un sol trop argileux, qui retient beaucoup d’eau, une astuce serait de la cultiver sur une butte ou d’enrichir le sol avec du sable, du gravier, et du compost bien décomposé lors de la plantation. Ainsi, vous garantissez un drainage optimal pour cette merveilleuse plante.

Semis en terrine ou en godet

Pour semer l’échinacée en terrine ou en godet, commencez par remplir une terrine de terreau à semis. Dispersez délicatement quelques graines d’échinacée sur le terreau, puis couvrez-les d’une fine couche de terreau. Assurez-vous d’arroser de manière régulière, mais modérée, afin de ne pas engorger les graines. Placez ensuite votre terrine dans un lieu bien éclairé où la température oscille entre 15 et 20°C. Vous devriez voir les premières pousses germer après 2 à 3 semaines.

Une fois que les jeunes plants ont développé deux vraies feuilles, il est temps de les repiquer dans des godets individuels d’environ 8 à 10 cm de diamètre. Quand ces échinacées auront atteint une hauteur de 10 à 15 cm, vous pourrez les transplanter en pleine terre, que ce soit à l’automne ou au printemps.

Sachez choisir l’emplacement idéal pour vos échinacées, car elles peuvent y prospérer pendant plusieurs années si elles ne sont pas dérangées. Avant la plantation, détendez bien la terre avec une grelinette. Ensuite, creusez un trou et ajoutez-y du compost bien décomposé. Placez la motte de votre échinacée dans ce trou, recouvrez-la de terre sans trop la compacter, puis arrosez généreusement. Un paillage peut également être bénéfique pour la plante.

Si vous rêvez d’un massif dense d’échinacée pourpre, envisagez de planter 5 à 7 godets par mètre carré. Alternativement, espacez chaque plant de 25 à 30 cm pour garantir une croissance optimale.

Plantation d’Échinacée en Pot

Sélectionnez un pot de taille moyenne. Préparez un mélange de terre de jardin, de sable et de compost ou fumier bien décomposé. Créez un trou adapté à la taille de la motte de votre échinacée. Placez le plant dans le trou et recouvrez-le de terre. Assurez-vous que le point où la tige rejoint les racines soit au niveau de la surface du sol.

Entretien et Division des Touffes de l’Échinacée

L’arrivée des chaleurs est le moment idéal pour pailler vos échinacées sur une épaisseur de 4 à 6 cm. Durant les périodes sèches, elles apprécieront un arrosage soutenu pour favoriser leur floraison. Pour celles cultivées en pot, une hydratation hebdomadaire est recommandée.

Pour stimuler une nouvelle floraison, n’hésitez pas à éliminer les fleurs fanées. Les tiges restantes en fin de saison offrent un spectacle décoratif, formant de jolis bouquets secs ; une taille au printemps les revigorera.

L’automne est le moment propice si vous envisagez de récolter des graines. Les cœurs des fleurs fanées, en formant un cône semblable à un petit hérisson, libèrent des graines minuscules et faciles à récupérer.

A l’approche de l’hiver, pensez à nourrir vos échinacées avec du compost. Pour les spécimens en pot, privilégiez des fertilisants solubles pour favoriser leur floraison. Durant l’hiver, positionnez votre pot à proximité d’un mur exposé au sud pour le protéger.

Enfin, après 4 ou 5 ans de croissance, si votre échinacée semble moins vigoureuse ou produit moins de fleurs, considérez une division de touffe. Au printemps, dès l’apparition des jeunes feuilles, utilisez une fourche-bêche pour extraire délicatement les rhizomes de la terre. Divisez ensuite les rhizomes en veillant à les endommager le moins possible. Replantez-les aussitôt à l’endroit désiré et veillez à maintenir la terre légèrement humide jusqu’à ce qu’ils montrent des signes de croissance.

Cultiver en tandem le Navet Globe Saint Benoît, la Laitue Brune Percheronne et l’Échinacée Pourpre est une combinaison qui s’avère à la fois pratique et esthétique. Le Navet, avec ses feuilles denses, pourrait favoriser la conservation d’une humidité bénéfique pour la Laitue en période de sécheresse. La Laitue, pour sa part, avec ses belles feuilles brunes, apporte une touche de contraste saisissant face à la beauté pourpre de l’Échinacée. De plus, l’Échinacée, en plus d’être un atout ornemental, renforce la biodiversité du jardin en attirant divers pollinisateurs grâce à ses fleurs vibrantes.

Ensemble, ces trois plantes offrent une symbiose où utilité et beauté se rencontrent, faisant du jardin un tableau vivant et productif.

L’équipe du Conservatoire

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