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Le Mois de Juillet au Potager

Mille Variétés Anciennes ®

Jardiner avec les Saisons : Conseils de Permaculture du Mois de Juillet

Bienvenue dans ce guide sur le mois de juillet en permaculture ! L’association du Conservatoire, dédiée à la promotion de la permaculture et des variétés anciennes de plantes, a rassemblé pour vous une sélection de légumes et d’aromatiques à cultiver prochainement dans votre potager. Nous nous intéresserons plus particulièrement au persil tubéreux, à la coriandre et au cresson. Vous découvrirez une description botanique précise et un itinéraire de culture complet sur chaque légume. Ces plantes offrent non seulement une grande diversité en termes de goûts et d’utilisations culinaires, mais elles participent également à la biodiversité de votre jardin et renforcent la santé des sols.

L’été arrive enfin en juillet. Pour le permaculteur, chaque saison est unique et l’été est connu pour ses récoltes et la chaleur croissante. Certaines plantes ont du mal à prospérer sous le soleil ardent et nécessitent plus d’eau. La chaleur intense peut rendre le pollen de plantes comme les courgettes ou les courges stérile, réduisant la production de fruits. C’est également une période propice pour récolter et conserver les herbes aromatiques comme le basilic, la coriandre ou le thym, utilisables frais ou séchés pour l’hiver.

Pour atténuer les effets de la chaleur, la permaculture suggère de profiter des zones ombragées de votre jardin pour y cultiver des légumes tolérants à l’ombre. Vous pouvez aussi créer de l’ombre avec des plantes de grande taille, comme les artichauts ou le maïs, permettant aux plantes moins résistantes au soleil de pousser à leur pied. N’oubliez pas que l’été est aussi un excellent moment pour préparer et enrichir votre sol pour la prochaine saison de culture. Le compost de vos déchets de cuisine et de jardin ou une infusion de plantes comme l’ortie ou la consoude peuvent être utilisés pour nourrir vos plantes.

L’agroforesterie, qui consiste à cultiver sous les arbres, est une autre stratégie populaire. Pour les arbres adultes, considérez l’installation d’un bac de culture à leur pied pour cultiver des légumes qui préfèrent l’ombre. En complément, profitez de l’abondance de la saison et de l’énergie du soleil pour faire sécher vos herbes, préserver vos fruits et légumes en les transformant en confitures, conserves et pickles, ou pour congeler vos surplus.

L'Astuce du Mois

Identifiez les zones d’ombre de votre jardin en vous y promenant à différents moments de la journée. Pour vos plantations, privilégiez les zones qui sont à l’ombre après 14 heures, lorsque la chaleur est la plus intense. Considérez également l’adoption de méthodes d’irrigation efficaces pour aider vos plantes à rester hydratées pendant la chaleur de l’été. Un arrosage profond et moins fréquent encourage les racines à pousser plus profondément dans le sol, ce qui les rend plus résistantes à la sécheresse.

Tous les légumes ne requièrent pas le même ensoleillement. Les légumes-feuilles comme les salades ou les épinards nécessitent 3 heures de soleil par jour, tandis que les légumes-racines, comme les carottes ou les radis, en demandent 4. Certaines plantes aromatiques et fleurs comestibles, comme la ciboulette ou le persil, s’adaptent bien à l’ombre. Les vivaces à faible entretien, comme l’ortie ou la capucine tubéreuse, peuvent être idéales pour les zones d’ombre plus étendues de votre jardin, se renouvelant chaque année.

Enfin, n’oubliez pas l’importance de la couverture du sol. Un bon paillage peut aider à conserver l’humidité du sol, à maintenir une température constante et à prévenir le développement des mauvaises herbes. Utilisez des matériaux organiques comme la paille, le compost, les feuilles séchées ou le bois déchiqueté pour une couche protectrice autour de vos plantes. L’été offre également une excellente opportunité pour planifier et préparer votre jardin d’automne avec des légumes qui se récoltent à l’automne comme les courges, les navets ou le chou.

Ma combinaison de plantes : Décryptage botanique​

Cresson Alénois – Coriandre – Persil Tubéreux

Le Cresson Alénois : L'éclat vert des guérisseurs et des marins

Nom latin : Petroselinum crispum, var. radicosum 

Famille botanique : Apiacées 

Origine : Région méditerranéenne, Europe, Asie occidentale 

Parties utilisées : racines, feuilles

Cresson Alénois

Le cresson Alénois est une plante condimentaire annuelle, rustique, poussant entre 20 et 50 cm de hauteur. Ses feuilles vertes fines et parfumées sont consommées pour leur goût légèrement piquant. Différentes variétés existent avec des feuilles frisées ou plates, de différentes tailles et couleurs.

Originaire d’Asie Mineure et du Nord-est de l’Afrique, le cresson Alénois est cultivé depuis l’Antiquité. Connu pour ses propriétés antiscorbutiques, il était utilisé lors d’expéditions pour prévenir le scorbut.

Côté nutrition, il est peu calorique, riche en eau, vitamines A, C et B9, et minéraux. Il est utilisé pour ses propriétés vermifuges, diurétiques, dépuratives, toniques et expectorantes, et pour protéger les yeux.

Le Cresson Alénois se consomme principalement cru, apportant du croquant et un goût piquant aux salades. Il peut être utilisé en fin de cuisson pour rehausser le goût des purées, potages, pâtes ou œufs pochés. Essayez également un pesto de Cresson Alénois pour changer du basilic.

Ne négligez pas les graines du Cresson Alénois, riches en nutriments et aux propriétés anti-inflammatoires. Germées, elles apportent une touche piquante à vos plats. Les graines entières peuvent être moulues, grillées, infusées, ou utilisées pour assaisonner vos sandwiches et pommes de terre.

Le Cresson Alénois, un allié pour la biodiversité en hiver 

Durant l’hiver, certaines plantes comme le Cresson Alénois s’avèrent précieuses. Elles fournissent une verdure fraîche en cette saison rigoureuse et protègent notre sol des intempéries, évitant qu’il ne soit exposé. Le Cresson Alénois, utilisé comme couvre-sol, aide à maintenir une biodiversité saine, abritant des milliers de micro-organismes bénéfiques pour la santé du sol.

Avec la possibilité de semer le Cresson Alénois jusqu’en novembre, et sa résistance aux gelées, cette plante peut être cultivée comme un engrais vert. Elle assure une protection du sol tout en étant disponible pour la récolte selon vos besoins.

Dans la pratique de la permaculture, on valorise particulièrement les plantes capables d’autosemence, comme le cresson. On leur réserve un espace dans le jardin où elles servent de plantes auxiliaires. Nécessitant peu d’entretien, ces plantes spontanées sont toujours appréciées. Le Cresson Alénois n’est pas envahissant. Un simple contrôle à la binette suffit, et cette plante rapide à pousser offre une récolte abondante de graines et de cresson.

D’autres plantes telles que la mâche, l’arroche, la roquette, le fenouil, le persil se ressèment également de manière autonome. Laissez-les produire leurs graines et l’année suivante, il ne vous restera plus qu’à les récolter.

Coriandre, l'élixir naturel

Nom latin : Coriandrum sativum 

Famille botanique : Apiacées 

Origine : Moyen-Orient 

Partie utilisée : feuilles, graines

La coriandre est une plante condimentaire, ornementale et médicinale. Originaire du Moyen-Orient, elle est désormais présente dans de nombreuses régions tropicales et tempérées. Elle est aussi largement cultivée en Europe et dans le bassin méditerranéen pour ses utilisations variées. Prisée pour son arôme unique, la coriandre apporte une saveur exotique aux plats de toutes les cuisines du monde, se révélant particulièrement populaire dans les traditions culinaires indiennes, moyen-orientales et latino-américaines.

Surnommée “persil arabe” ou “cilantro” dans certaines régions, la coriandre est une “plante élixir” pour ses nombreux bienfaits pour la santé. Elle est consommée depuis des siècles pour soigner divers maux et maladies.

La coriandre est une plante annuelle qui s’adapte bien à une variété de climats. Elle peut atteindre une hauteur de 60 cm et produit des fleurs délicates, blanches à rose pâle, qui attirent les pollinisateurs. Ses feuilles délicatement dentées sont d’un vert éclatant, tandis que ses graines, lorsqu’elles sont mûres, ont une couleur brune et un parfum d’agrumes.

Cousine de la carotte et du persil, la coriandre appartient à la famille des Apiacées. Son parfum distinctif, légèrement citronné et épicé, diffère grandement de celui de ses proches parents.

En médecine traditionnelle, la coriandre est reconnue pour ses nombreuses propriétés. Elle aide à soulager les troubles digestifs, à réduire le cholestérol et à stabiliser la glycémie. Elle est également reconnue pour ses effets antibactériens et antifongiques, et sa capacité à favoriser la croissance de bactéries bénéfiques pour notre flore intestinale.

La coriandre est également connue pour ses propriétés antiseptiques et son potentiel pour stimuler la réparation cellulaire. En Asie et au Moyen-Orient, l’huile extraite de ses graines est utilisée pour traiter diverses affections de la peau, comme les brûlures et les irritations.

Les feuilles et les graines de la coriandre sont utilisées en cuisine pour leurs saveurs uniques. Elles parfument les currys, les ragoûts, les salades et les boissons. De plus, elles sont utilisées pour la confection d’huiles essentielles employées en aromathérapie et en parfumerie.

En cuisine, la coriandre peut être utilisée fraîche ou séchée, et elle est souvent associée à d’autres herbes et épices pour rehausser la saveur des plats. Par exemple, elle s’accorde bien avec le cumin, le citron et l’ail.

En hiver, une poignée de feuilles de coriandre peut apporter une touche exotique et rafraîchissante à vos soupes et ragoûts.

Pour une entrée rafraîchissante en ce mois de juillet, essayez notre recette de gaspacho de concombre à la coriandre, idéale pour un apéritif ou une entrée légère.

Coriandre, une auxiliaire qui attire les pollinisateurs ! 

La coriandre est une plante auxiliaire qui, grâce à sa production abondante de fleurs, attire une variété d’insectes pollinisateurs bénéfiques dans nos jardins, améliorant ainsi la biodiversité locale.

Utiliser des méthodes naturelles pour favoriser la santé de nos jardins nous permet d’éviter l’utilisation de pesticides et autres produits chimiques qui peuvent perturber la vie microbienne de nos sols. La permaculture, dont les objectifs sont de promouvoir et de préserver l’équilibre délicat de notre environnement, privilégie l’usage de plantes comme la coriandre qui favorisent ce précieux équilibre de la biodiversité.

En plus de sa valeur culinaire et médicinale, la coriandre joue donc un rôle essentiel dans le soutien des populations d’insectes pollinisateurs, si cruciales pour le bon fonctionnement de nos écosystèmes.

Le persil tubéreux, la plante des penseurs et des philosophes

Nom latin : Petroselinum crispum, var. radicosum 

Famille botanique : Apiacées 

Origine : Région méditerranéenne, Europe, Asie occidentale 

Parties utilisées : racines, feuilles

Le persil tubéreux tire son origine du persil sauvage, que l’on peut découvrir à l’orée des bois ou dans les ruines d’anciennes demeures où il pousse de manière spontanée. Cette variété, cultivée principalement pour sa racine, a des racines historiques qui remontent à l’Antiquité. C’est grâce aux Romains que cette plante s’est implantée au nord des Alpes et s’est diffusée dans toute l’Europe. Une question demeure : existait-il naturellement un persil à racines épaisses ou a-t-il été développé par sélection de variétés ?

Moins réputé en France mais populaire sur les marchés londoniens depuis le 16ème siècle, c’est principalement en Europe de l’Est que le persil tubéreux est consommé. Il est particulièrement apprécié par les Autrichiens, les Allemands, les Polonais et les Hollandais et constitue un élément clé dans la préparation de soupes vertes.

Le persil tubéreux, également nommé persil à grosses racines, évoque une grande carotte blanche, et pourrait être confondu avec le panais. Ses racines crémeuses, d’une longueur de 10 à 15 cm, dégagent un arôme particulier. Son feuillage luxuriant est similaire à celui du persil géant d’Italie, avec ses feuilles plates et son volume conséquent.

Le persil tubéreux, un allié santé précieux 

Le persil tubéreux se distingue comme l’une des plantes condimentaires les plus denses en micronutriments, minéraux et oligo-éléments. Sa richesse en provitamines A, vitamines B9, C, E et K est remarquable, surpassant même les épinards en teneur en fer. C’est l’un des cinq légumes les plus riches en calcium et détient la couronne de champion en vitamine C parmi tous les légumes cultivés.

Au Moyen Âge, ses multiples bénéfices pour la santé l’élevaient au rang de plante médicinale. Le persil tubéreux, tout comme le persil commun, trouve une place de choix en infusion pour apaiser les troubles rhumatismaux, les irrégularités menstruelles et les problèmes de rétention d’urine.

Les graines de persil, idéalement concassées, soulagent les douleurs gastriques et dissipent les ballonnements intestinaux, une simple pincée par tasse suffit.

Nicolas de Bonnefons, en 1651, était l’un des premiers à vanter les qualités culinaires et médicinales du persil dans ses écrits sur le potager, mettant un accent particulier sur la racine.

C’est probablement en raison de ses nombreuses vertus que les Grecs ont fait du persil un symbole de victoire, ornant la tête des athlètes triomphants. Ce prestige a propulsé le persil au sommet des plantes les plus précieuses du jardin et a fait de lui la plante condimentaire la plus consommée en France.

Cuisiner le persil tubéreux : conseils et astuces

Le persil tubéreux se distingue principalement pour sa racine, que l’on consomme principalement. Cependant, il est possible de cueillir, modérément, quelques-unes de ses feuilles, dont l’utilisation ressemble à celle du persil traditionnel.

La racine du persil tubéreux est particulièrement aromatique, offrant une saveur et une texture mêlant le céleri-rave, le panais et la carotte. Ce mélange curieux mais délicieux ajoutera une nouvelle dimension à vos ragoûts, plats mijotés et soupes.

Vous pouvez préparer ce légume en purée, mélangé à des pommes de terre, ou le sauter à la poêle comme vous le feriez avec des carottes. Récolté lorsqu’il est jeune et tendre, le persil tubéreux peut également être râpé et incorporé à des crudités.

La préparation du persil tubéreux ressemble à celle des carottes ou du panais. Il n’y a pas de limites à la manière dont vous pouvez l’intégrer dans votre cuisine… Il existe de nombreuses recettes dans lesquelles vous pouvez l’incorporer, comme un hachis Parmentier délicieux et doux, qui, je l’espère, ravira vos papilles. Tout cuisinier sait qu’un bon légume donne naissance à des plats savoureux.

L’alliance du persil tubéreux et de la biodiversité

Le persil tubéreux, une variété ancienne, est un champion de la biodiversité. Si vous êtes déterminé à contribuer à la préservation de la diversité agroalimentaire, des semenciers dévoués peuvent vous fournir les graines de ce légume unique. Pensez également à laisser une partie de vos plants produire des graines. Les fleurs des légumes appartenant à la famille des apiacées sont extrêmement appréciées des pollinisateurs pour leur nectar.

Dans la pratique de la permaculture, les légumes capables de se ressemer spontanément sont très appréciés. Ils offrent des semis naturels, et ces plantes s’adaptent chaque année davantage à nos sols et nos climats locaux. De ce fait, des variétés plus robustes et moins exigeantes sont obtenues. En plus de cela, ils favorisent la biodiversité et l’équilibre des écosystèmes dans nos jardins.

Cresson Alénois, Coriandre et Persil Tubéreux : Votre Guide de Culture à la Maison

Alors que le mois de juillet avance, il n’est pas trop tard pour planter du Cresson Alénois et du persil tubéreux. Pour votre coriandre, optez pour une culture en pot. Cette approche vous permettra de prolonger son cycle de vie, étant donné que l’automne se profile à l’horizon et qu’il vous sera possible de la mettre à l’abri du froid en l’installant en intérieur.

En raison des températures estivales déjà élevées, je vous conseille de choisir un emplacement mi-ombragé pour vos semis de persil, de cresson et de coriandre. Un endroit idéal serait derrière une culture de grande taille, qui apporterait une ombre bienfaisante en été. Lorsque cette culture sera récoltée, elle libérera l’espace à la lumière du soleil. Ainsi, votre coriandre, de même que votre persil, pourra profiter d’un ensoleillement accru lorsque le froid commencera à se faire sentir.

La coriandre a besoin d’un sol bien drainé pour se développer, donc si vous optez pour la culture en pot, assurez-vous de choisir un récipient avec de bons trous de drainage. Le sol doit être maintenu humide mais non détrempé. Une fois que les plantes sont établies, elles toléreront la sécheresse, mais un arrosage régulier favorisera une croissance saine.

Soyez patient, la germination de la coriandre peut prendre jusqu’à trois semaines. Pour une récolte continue, semez de nouvelles graines toutes les 2 à 3 semaines. La coriandre est une plante à croissance rapide et vous pourrez commencer à récolter les feuilles environ 3 à 4 semaines après le semis. Souvenez-vous que la coriandre est une plante à la vie courte, donc n’oubliez pas de faire des semis réguliers pour une récolte continue tout au long de la saison.

Guide de culture du Cressons Alénois

Semis : Mars-Octobre 

Récolte : Mai-Janvier

Cycle de vie du Cresson Alénois 

Le Cresson Alénois est une merveilleuse addition à votre potager qui peut être semée presque tout au long de l’année, de février à novembre. La germination rapide du cresson, parfois en moins de 24 heures, est un spectacle naturel fascinant. Pour encourager une germination rapide en début de saison, vous pouvez protéger vos semis avec un voile, permettant à quelques rayons de soleil de réchauffer la terre.

N’oubliez pas que le Cresson Alénois préfère une température idéale de 10°C pour la levée. Étant une plante à cycle court qui monte rapidement en graines, pensez à renouveler vos semis toutes les 3 semaines pour assurer une récolte régulière et fraîche.

Les bons voisins du Cresson Alénois 

Le Cresson Alénois s’associe bien avec les radis, les carottes et le persil, grâce à son développement rapide et sa cueillette en bouquet. Sa nature non-compétitive le rend compatible avec d’autres cultures également gourmandes en eau. N’oubliez pas que l’art du jardinage est riche en expérimentations : n’hésitez pas à tenter de nouvelles associations pour enrichir votre jardin.

Combattre les nuisibles et maladies 

Bien que résistant, le Cresson Alénois peut parfois être la cible de limaces, surtout en début de saison lorsque les températures sont encore fraîches. Les altises, petits coléoptères qui attaquent principalement les crucifères, peuvent également poser problème en faisant des petits trous dans les feuilles du cresson.

Pour protéger votre culture de cresson des altises, pensez à cultiver à l’ombre en été, car ces ravageurs n’apprécient pas l’humidité. Des préparations naturelles à base de plantes peuvent également être utilisées pour les éloigner de vos précieuses plantes.

En gardant à l’esprit ces conseils, votre culture de Cresson Alénois devrait prospérer, vous offrant une récolte fraîche et savoureuse à apprécier tout au long de l’année.

La Magie de la Tanaisie : Préparez votre propre Décoction

Choisir le bon dosage : 

Pour créer votre décoction de tanaisie, prévoyez 30 g de plante séchée ou 100 g de plante fraîche par litre d’eau. Assurez-vous de hacher finement la tanaisie pour permettre une extraction optimale des ingrédients actifs.

Infusion préliminaire : 

Plongez la plante dans de l’eau de pluie ou de source et laissez-la s’imbiber pendant 24 heures.

La décoction : 

Après le trempage, portez votre mélange à ébullition. Laissez l’eau frémir pendant 30 minutes, en gardant le récipient ouvert.

Une pause : 

Après l’ébullition, laissez votre décoction reposer pendant 12 heures avant de la filtrer.

Utilisation :

Pulvérisez votre décoction de tanaisie pure, idéalement le matin, sur les plantes atteintes. Si les altises persistent, n’hésitez pas à répéter l’opération une fois par semaine.

Conserver à l’abri : 

Il est important de conserver votre décoction à l’abri de la lumière et dans des récipients en plastique, verre ou bois. Les récipients métalliques sont à éviter. Notez que votre décoction doit être utilisée dans le mois suivant sa préparation, car sa composition peut changer avec le temps.

Quelques autres préparations naturelles qui peuvent aider à repousser les nuisibles :

Infusion d’ail : L’ail est un répulsif naturel très efficace contre de nombreux ravageurs du jardin, dont les altises. Pour préparer une infusion d’ail, écrasez quelques gousses d’ail et laissez-les tremper dans de l’eau pendant une journée. Ensuite, filtrez le mélange et vaporisez-le sur les plantes susceptibles d’être attaquées.

Purin de fougère : Les fougères contiennent des substances qui peuvent repousser les altises. Pour préparer le purin, laissez macérer des fougères fraîches dans de l’eau pendant une semaine, puis filtrez le liquide et diluez-le avant de le pulvériser sur les plantes.

Purin d’ortie : L’ortie est bien connue pour ses propriétés répulsives contre de nombreux parasites, y compris les altises. Pour préparer un purin d’ortie, faites macérer des feuilles d’ortie dans de l’eau pendant quelques semaines. Filtrez ensuite le liquide et diluez-le avant de l’appliquer sur les plantes.

Pyrèthre : Le pyrèthre est une plante qui contient des substances insecticides naturelles. On peut faire une infusion ou une décoction de ses fleurs pour obtenir une préparation à pulvériser sur les plantes attaquées par les altises.

Il est important de noter que ces méthodes naturelles peuvent nécessiter des applications répétées pour obtenir des résultats satisfaisants. De plus, elles peuvent avoir des effets sur d’autres insectes bénéfiques, il est donc préférable de les utiliser avec précaution.

Quelle version du cresson devriez-vous planter ?

Le Cresson Alénois d’Orléans : 

Originaire de la région d’Orléans, ce cresson local peut être semé de mars à octobre et est la star de nombreuses recettes, comme un velouté savoureux. Vous pouvez le trouver sur le site Mille Variétés Anciennes en suivant ce lien : Cresson Alénois d’Orléans

Le Cresson de Para ou Brèdes Mafanes : 

Préparez-vous à vivre une aventure gustative avec le Cresson de Para, également appelé Brèdes Mafanes. C’est la clé de voûte du plat national malgache, le Roumazave. Les feuilles de cette variété de cresson délivrent un goût unique qui crée une sensation pétillante en bouche. Vous pouvez vous procurer ces graines sur le site de Mille Variétés Anciennes en suivant ce lien : Cresson de Para ou Brèdes Mafanes

Guide de plantation du cresson alénois

Préparatifs pour la plantation

Le cresson alénois est un végétal qui ne demande pas beaucoup d’entretien et s’adapte à différents types de sols et de climats. Toutefois, il préfère les sols humides, riches en humus et amendés avec du fumier. Pour une germination optimale, les graines requièrent de la lumière ; veillez donc à les semer en surface sans les enfouir trop profondément. 

En fonction des saisons, optez pour un emplacement ensoleillé et protégé au printemps et à l’automne, et une zone ombragée en été.

Semis en pleine terre

Commencez par bien préparer votre parcelle en la désherbant. Semez directement en place à la volée ou en ligne distante de 15 à 20 cm. Si nécessaire, éclaircissez les jeunes plants tous les 3 cm.

Pour profiter de feuilles tendres et aromatiques, semez en petites quantités et renouvelez les semis toutes les 3 semaines.

Si vous souhaitez déguster du cresson en hiver, cette plante se prête parfaitement à la culture en caissette. Remplissez une terrine de terreau humide, semez vos graines de cresson, tassez légèrement avec la main. Récoltez avec des ciseaux après 2 à 3 semaines.

Entretien du cresson alénois 

Le cresson alénois est une plante qui ne nécessite pas beaucoup d’entretien, à part le maintien d’un sol humide.

Le paillage est recommandé juste après les semis pour protéger le sol des rayons du soleil et prévenir la dessiccation. Veillez toutefois à ne pas mettre une couche de paillis trop épaisse, afin que la lumière puisse atteindre vos graines pour leur germination.

Si vous souhaitez que le cresson se ressème naturellement, attendez que vos plantes aient terminé la formation des graines, qui, une fois mûres, tomberont et se ressèmeront toutes seules. Coupez ensuite les tiges sèches, gardez votre coin de “semis spontanés” débarrassé des mauvaises herbes, arrosez de temps en temps pour aider les nouveaux semis à démarrer et éclaircissez dès l’apparition des plantules.

Récolte du cresson 

Vous pouvez commencer à récolter votre cresson alénois 3 à 4 semaines après le semis. Cueillez-le au fur et à mesure de vos besoins, soit feuille par feuille, soit la plante entière lorsqu’elle atteint environ 8 cm.

En coupant au-dessus du collet, vous pourrez bénéficier de deux récoltes. Pour une seule récolte, coupez la rosette au ras du sol.

Guide de culture du Persil Tubéreux à grosses racines

Semis : Mars-Août

Récolte : Septembre-Mars

Cycle de vie du Persil Tubéreux

Le persil tubéreux est reconnu pour sa robustesse et sa capacité à germer même dans des conditions de froid intense, jusqu’à 0°C. Toutefois, pour une croissance optimale, il est préférable de privilégier des températures se situant entre 15 et 25°C. Il est possible de semer le persil tubéreux dès le mois de février, et ce jusqu’en août.

Il est conseillé d’opter pour un semis direct en pleine terre, car le persil tubéreux, à l’instar de la majorité des légumes racines, se développe mieux et plus rapidement sans repiquage. Ce dernier pourrait en effet perturber le développement sain des racines.

Les bons voisins du Persil Tubéreux 

À l’instar de son proche parent, le persil traditionnel, le persil tubéreux se distingue par une propriété intéressante : son parfum spécifique repousse la mouche de la carotte, ce qui fait de lui un excellent compagnon pour cette dernière. Sa culture conjointe avec les tomates et les asperges favorise leur vigueur. Il s’associe également très bien avec les haricots, les poireaux et les laitues.

Pour un équilibre idéal, assurez-vous de laisser un espace d’environ 30 à 40 cm entre chaque culture. Cela permettra d’éviter une concurrence trop intense pour les nutriments et donnera à chaque plante l’espace nécessaire pour prospérer.

Combattre les nuisibles et maladies du Persil Tubéreux

Le persil tubéreux, bien qu’il soit une plante robuste, n’est pas à l’abri des attaques des maladies cryptogamiques comme la rouille ou le mildiou, surtout par temps humide et froid. Une solution pour prévenir ces affections est d’opter pour un arrosage matinal, qui minimise les excès d’humidité. En cas d’infection, éliminez rapidement les parties atteintes (feuilles et tiges) pour assainir vos plantes. Pour prévenir les maladies cryptogamiques, une bonne aération est cruciale : n’oubliez pas de pratiquer un éclaircissage lors du semis.

Cependant, le persil tubéreux a aussi des ennemis souterrains : les campagnols. Ces petits rongeurs ressemblant à des souris creusent des galeries sous la terre et, lorsqu’ils tombent sur une racine de persil, ils n’hésitent pas à la dévorer. Vous risquez donc de récolter votre persil tubéreux et de découvrir qu’il ne reste plus de racine !

Se débarrasser de ces gourmands est assez complexe, en raison de leur reproduction rapide et de leur appétit vorace. Si votre jardin est de petite taille, vous pouvez tenter de les éloigner en introduisant des restes de poisson dans les trous des galeries. L’odeur devrait les repousser. Un autre allié naturel contre ces rongeurs peut être un chat, surtout s’il est un bon chasseur, car il contribuera à réguler leur présence.

Quelle version du persil devriez-vous planter ?

Le Persil Tubéreux à grosses racines :

C’est est une variété très appréciée pour son feuillage, qui se consomme comme du persil plat, et sa racine, qui se savoure crue, râpée ou cuite. Que ce soit dans un pot-au-feu, sautée en petits cubes ou même en purée, sa saveur est unique. Notez cependant que cette variété ne sera plus disponible sur notre site “Mille Variétés Anciennes” jusqu’à la fin de 2024. Néanmoins, nous vous encourageons à chercher cette variété auprès d’autres semenciers de semences anciennes et à privilégier des petites productions locales pour soutenir l’agriculture de proximité.

Le Persil Géant d’Italie :

Quant au Persil géant d’Italie, c’est une variété qui se distingue par ses feuilles larges et ses tiges qui peuvent atteindre jusqu’à 60 cm de hauteur. C’est une plante très riche en vitamines qui apportera de la fraîcheur et de la saveur à vos plats. Elle est encore disponible sur notre site “Mille Variétés Anciennes”. Vous pouvez accéder à son achat via ce lien : Persil géant d’Italie

Guide de plantation du Persil Tubéreux

Préparatifs pour la Plantation 

Pour obtenir de splendides racines de persil tubéreux, il est préférable de semer dans un sol à la fois profond, souple et riche en humus. Selon la période de l’année, optez pour une zone de votre jardin bénéficiant d’un ensoleillement adéquat – une exposition ensoleillée au début de la saison et un emplacement semi-ombragé pour une semence estivale.

N’oubliez pas que les graines de persil ont une particularité : elles sont plus lentes à germer et nécessitent plus d’humidité que la plupart des autres graines. Pour faciliter la levée, nous vous conseillons de les laisser tremper pendant 24 heures avant le semis.

Semis en Pleine Terre 

Commencez par préparer votre sol à l’aide d’une grelinette pour bien le décompacter. Si vous ne l’avez pas amendé à l’automne, n’hésitez pas à ajouter un peu de compost bien mûr – une pelletée par mètre carré environ.

Vous pouvez procéder à la semence du persil tubéreux soit à la volée, soit en ligne grâce à un petit sillon peu profond creusé avec une serfouette. Pour une semence en ligne, placez les graines au fond du sillon à une profondeur de 1 cm. Vous pouvez opter pour un semis en poquet de 2 ou 3 graines tous les 15 cm ou une ligne moins dense.

Un arrosage abondant s’impose après le semis. Idéalement, recouvrez vos graines d’une toile de jute pour qu’elles restent humides et germent plus rapidement. Un paillis pas trop épais (2 cm maximum) peut également aider à retenir l’humidité. Toutefois, assurez-vous de surveiller la levée des graines afin de retirer la couverture au moment opportun – les graines ont besoin de lumière pour croître.

Entretien du Persil Tubéreux

Compte tenu du cycle de croissance long et du développement lent du persil tubéreux, il est essentiel de veiller à ce que les adventices ne prennent pas le dessus sur votre plantation.

Pour obtenir de belles et grosses racines, pratiquez un éclaircissage, en laissant un seul plant tous les 15 cm. Les jeunes et fines racines que vous retirerez peuvent être consommées ; elles sont très tendres et savoureuses.

Suite à l’éclaircissage, n’oubliez pas de disposer un paillis épais (3 à 4 cm). Les légumes racines ont besoin d’un sol frais pour éviter de devenir fibreux.

Récolte du Persil Tubéreux 

La récolte du persil tubéreux s’effectue au fur et à mesure de vos besoins, lorsque les racines atteignent la taille d’une carotte. Ce légume résiste bien au froid hivernal et peut donc rester en terre pendant l’hiver. Toutefois, soyez vigilant car les campagnols sont friands de persil tubéreux. Pour éviter ce désagrément, pensez à récolter votre persil et à le stocker dans une cave, à l’abri de la lumière et au frais, à la manière des carottes.

Guide de culture de la Coriandre

Semis : Avril-Juin / Août-Octobre

Récolte : Juin-Mars

Cycle de vie de la Coriandre 

La coriandre est une plante annuelle qui apprécie les climats tempérés. Pour assurer une récolte de coriandre fraîche toute l’année, envisagez de réaliser des semis successifs tous les deux à trois semaines. Cette approche vous garantit une nouvelle récolte à disposition lorsque la précédente commence à monter en graines.

La coriandre préfère un sol bien drainé et un emplacement ensoleillé à mi-ombragé. Elle peut être cultivée en pleine terre dans votre jardin potager, mais aussi en pot si vous manquez d’espace. Elle s’adapte également bien à la culture en intérieur, à condition de lui fournir suffisamment de lumière naturelle.

Les bons voisins de la Coriandre

La coriandre est une plante aromatique qui s’associe bénéfiquement avec plusieurs variétés de légumes et d’herbes aromatiques dans le jardin. Les plantes qui prospèrent dans des conditions similaires et apprécient son compagnonnage sont les tomates, l’ail, les oignons, les échalotes, les betteraves, parmi d’autres. La coriandre, grâce à son parfum puissant, a la capacité d’éloigner certains nuisibles tout en attirant les abeilles et autres insectes pollinisateurs. Ces derniers favorisent une pollinisation plus efficace, conduisant à une fructification améliorée et donc à des récoltes plus généreuses.

En choisissant de planter la coriandre aux côtés de ces voisins compatibles, vous pouvez maximiser la santé et la productivité de votre jardin.

Combattre les nuisibles et maladies de la Coriandre

La coriandre est relativement résistante aux maladies et aux ravageurs, principalement grâce à ses composés aromatiques puissants. Cependant, elle peut parfois être atteinte par des maladies fongiques, notamment en période de forte humidité. Une bonne circulation de l’air et un arrosage judicieux, évitant l’excès d’eau, sont essentiels pour prévenir ces problèmes.

En ce qui concerne les ravageurs, certains insectes tels que les pucerons peuvent occasionnellement s’attaquer à la coriandre. Ces petits insectes se nourrissent de la sève des plantes et peuvent affaiblir votre coriandre. L’utilisation de méthodes de lutte biologique, comme l’introduction de leurs prédateurs naturels (coccinelles, chrysopes, etc.) ou l’application de savon insecticide doux, peut aider à contrôler leur population.

Par ailleurs, il convient de mentionner que la coriandre possède des qualités répulsives pour certains nuisibles. Par exemple, son parfum puissant peut être utilisé pour éloigner la mouche de la carotte. Ainsi, la plantation de la coriandre à proximité des carottes peut constituer une barrière naturelle contre ce ravageur.

Guide de plantation de la Coriandre

Préparatifs pour la plantation

La coriandre est une plante qui aime la chaleur et préfère une exposition ensoleillée à semi-ombragée. Elle a besoin d’un sol bien drainé, que ce soit en pleine terre ou en pot.

Pour cultiver la coriandre, vous pouvez commencer par des semis au printemps et en fin d’été ou début d’automne.

Choisissez un emplacement lumineux où la température est d’au moins 15 à 20 °C. Remplissez un bac ou une terrine avec du terreau spécial semis. Dispersez les graines de coriandre superficiellement sur le terreau. Recouvrez-les légèrement avec un peu de terreau. Arrosez et maintenez le terreau humide (mais pas détrempé) jusqu’à la germination. Quand les plantules atteignent 3 ou 4 cm, vous pouvez les repiquer individuellement dans des petits pots. Ils peuvent être plantés en pleine terre une fois que le risque de gel est passé.

Semis en pleine terre

  • Choisissez un endroit ensoleillé à semi-ombragé.
  • Préparez le sol pour qu’il soit bien drainant, en évitant les zones où l’eau stagne.
  • Creusez un trou deux fois plus grand que la motte de la plante.
  • Ajoutez 2 ou 3 poignées de compost ou de fumier bien décomposé.
  • Placez la motte dans le trou et recouvrez-la de terre.
  • Arrosez abondamment lors de la plantation.

Semis en pot

  • Placez une couche de gravier ou de billes d’argile au fond du pot pour assurer un bon drainage.
  • Remplissez le pot avec un mélange de terreau et de sable pour favoriser l’écoulement de l’eau.
  • Plantez votre jeune coriandre dans le pot.
  • Arrosez modérément et placez le pot dans un endroit ensoleillé à semi-ombragé.

 

Les semis de coriandre peuvent être effectués d’avril à juin, puis d’août à octobre. Avec des soins appropriés, vous devriez pouvoir récolter votre coriandre en quelques semaines !

Récolte de la Coriandre

La coriandre est une plante à croissance rapide et vous pouvez commencer à récolter les feuilles environ 3 à 4 semaines après le semis.

Pour une récolte optimale, cueillez les feuilles tôt le matin quand elles sont encore fraîches. Vous pouvez récolter les feuilles de coriandre au fur et à mesure de vos besoins, ce qui stimule également la croissance de nouvelles feuilles.

Ne cueillez pas toutes les feuilles d’une même plante en une seule fois. Au lieu de cela, prenez quelques feuilles de chaque plante pour assurer une croissance continue.

Si vous voulez récolter les graines de coriandre, laissez certaines de vos plantes monter en graines. Les plantes de coriandre vont produire de petites fleurs blanches, qui vont se transformer en graines. Ces graines peuvent être récoltées une fois qu’elles sont sèches et brunes.

Pour récolter les graines, coupez la tige entière et suspendez-la à l’envers dans un endroit chaud et sec jusqu’à ce que les graines soient complètement sèches. Ensuite, vous pouvez les retirer à la main ou en secouant la tige sur un sac en papier.

Que ce soit pour les feuilles ou les graines, la coriandre offre une grande flexibilité de récolte et est une excellente plante à avoir dans votre jardin ou votre potager !

Cette association de persil tubéreux, coriandre et cresson offre également une belle occasion de célébrer et de préserver la diversité des variétés anciennes de légumes et d’herbes aromatiques. En cultivant ces plantes, souvent négligées ou oubliées, vous contribuez à maintenir la diversité génétique dans nos jardins et nos assiettes, ce qui est vital pour la santé de nos écosystèmes et pour notre propre bien-être.

Les variétés anciennes ont souvent des caractéristiques uniques en termes de goût, de résistance aux maladies ou d’adaptabilité aux conditions locales. Elles constituent une précieuse banque de gènes qui pourrait nous aider à faire face aux défis futurs tels que le changement climatique. De plus, elles ajoutent une touche d’histoire et de tradition à notre jardinage, nous connectant aux générations de jardiniers qui nous ont précédés.

L’équipe du Conservatoire

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