Chou Navet Jaune de Saint Marc

Semis : mars à juillet (août dans les région au climat doux)

Récolte : juillet à décembre

Semez de préférence en pleine terre en mai-juin, faites des lignes avec le manche de votre râteau de 2 cm de profondeur, répartissez régulièrement les graines recouvrez d’1 cm de terreau émietté, refermez le sillon avec le râteau, tassez légèrement, arrosez abondamment avec la pomme de l’arrosoir.

Éclaircir lorsque les plans ont 2 vraies feuilles, enlevez les plants les plus chétifs et conservez un navet tous les 25/30 cm.

Pensez à pailler pour garder la terre humide et espacer les désherbages.

Entretien du sol : on se contente de quelques binages et sarclages réguliers. Arrosage : en cas de sécheresse.

Récolte : à partir de la fin de l’été et tout l’hiver.

Conservation : Résistant au grand froid, il est préférable de les laisser en terre et de les récolter au fur et à mesure de ses besoins, ainsi la chair sera de meilleure qualité. Gardées hors de terre, les racines deviennent ligneuses. Avant les grands froids, pour empêcher le sol de durcir sous l’effet de la gelée, vous pouvez les pailler ou les recouvrir de feuilles. Si vous préférez néanmoins les récolter, vous pouvez les conserver dans une caisse remplie de sable.

Cette culture convient très bien au climat de la Bretagne.

L’histoire du Chou-Navet Jaune de Saint Marc

Egalement connu sous le nom de navet Saint-Marc, ce chou-navet a des racines profondes dans l’histoire agricole de l’Orléanais. Dès la fin du 19ème siècle, sa présence était déjà attestée dans les catalogues de semenciers, où il était loué pour ses qualités gustatives exceptionnelles. Spécifiquement, il était décrit comme “excellent” et jouissait d’une grande estime dans la région du Gâtinais.

Suite à la Seconde Guerre Mondiale, le rutabaga, souvent confondu avec le chou-navet, vit sa popularité s’estomper. Le Chou-Navet Jaune de Saint Marc a alors connu une période d’ombre, disparaissant progressivement des catalogues de grainetiers. Toutefois, dans les marchés d’Orléans, il perdure sous le nom de “navet de Saint-Marc”. Des enquêtes ultérieures révèlent que ce nom évoque encore des souvenirs pour de nombreuses personnes âgées en maison de retraite et pour les jardiniers amateurs du Gâtinais.

C’est une combinaison de passion et de persévérance qui a permis de raviver l’intérêt pour ce légume ancien. Grâce à l’effort combiné d’un jardinier amateur et d’un pépiniériste passionné de variétés locales fruitières, la relance du Chou-Navet Jaune de Saint Marc a été possible.

Description du légume

Le Chou-Navet Jaune de Saint Marc est une beauté à la peau jaune vif et au collet vert. Sa racine, en forme de sphère oblongue, est généralement récoltée lorsqu’elle atteint un diamètre moyen de 5 cm. Les racines présentent une légère pilosité, et sont complétées par des tiges robustes de couleur verte et des feuilles d’un vert intense. Selon les méthodes de culture, la taille du pied peut varier, mais atteint généralement 20 cm de hauteur. Il se distingue également par son collet qui verdit car une partie du légume pousse hors de terre.

Sa préparation nécessite un peu plus d’effort que celle du navet traditionnel en raison de sa peau légèrement plus épaisse. Cependant, les gourmets apprécieront son goût distinct et plus prononcé. Côté cuisine, il se prête à de multiples préparations : potage, pot-au-feu, cuisson à la vapeur, braisé ou même caramélisé avec un soupçon de sucre pour un mélange délicieux de douceur et d’arôme rustique.

100 graines environ